La maison des MacAdams

Il devait s'approcher des deux ou trois heures du matin quand Marc, la voix enrouée, termina sa dernière chanson. Marc : Argh ! J'en peux plus... Il serait peut-être temps que l'on aille se coucher à notre tour !? Hellen : Je suis d'accord. Je ne tiens plus debout ! Sophie : Allez, c'est parti pour la recherche du lit confortable... et j'espère qu'il n'y aura pas de bestioles dedans !!

Diana, muette, se leva aussi. Joanne et Ludovic restèrent, prétextant s'occuper d'éteindre le feu.
En grimpant à l'étage, Hellen s'emplit de tout son courage pour demander à Marc s'il voulait bien dormir avec elle, car elle n'était vraiment pas rassurée par cette maison. Marc, bien qu'intimidé, ne put refuser. Il ouvrit la première porte sur sa droite. C'était une superbe chambre. Hellen n'en revenait pas ! Coiffeuse, armoire gigantesque, deux petites bougies sur les tables de nuits scintillaient, lit... à deux places. Elle se précipita à l'intérieur, émerveillée et alla jusqu'à la fenêtre. Marc la rejoignit.

Hellen : Elle est magnifique cette chambre. Les anciens propriétaires devaient être très riches ! En tout cas, ils avaient bon goût ! Marc : Oui, mais ce qui est étrange, c'est que le lit, comme toute la chambre d'ailleurs, soit propre ! Et ces bougies... Hellen : Bien peut-être que les autres avaient préparé les chambres ? Marc : Sans nous en parler ? Et tu oublies l'état de la salle à manger ! Hellen : Oui, mais euh... je cherchais simplement à me rassurer...

Marc : Viens là, je vais te protéger moi... Tu ne risques rien tant que je suis là ! Hellen : Qu'est-ce que je suis bien dans tes bras... Huummm ! et puis tu sens bon... Marc : Je t'aime...

Pendant ce temps là, Sophie avait laissé les deux tourtereaux pour trouver une chambre où elle allait pourvoir dormir. En passant devant un petit meuble, elle remarqua un crâne qui y logeait.

	Elle le sortit pour l'examiner de plus près, et avec un haussement d'épaules, le reposa. Elle sentit alors le sol bouger sous elle et, manquant de perdre l'équilibre, se retrouva dans un couloir bizarre.
	Elle n'y voyait pas grand chose, à part le reflet métallique des armures exposées là. Ne trouvant pas le mécanisme qui lui aurait permis de sortir, elle pris sur la droite et arpenta le long couloir, espérant trouver une porte ou au moins un passage.

Elle tourna bien pendant trois quarts d'heure dans ce labyrinthe avant de baisser les bras. Elle sentait des regards qui la surveillaient et des souffles froids la frôler. Ses yeux s'étaient accoutumés à la pénombre, mais aucune sortie n'avait fait son apparition.
Elle se mit en colère plus pour se remonter le moral que pour autre chose.

Sophie : P#!%*~ de M%µ*# !!! Qu'est ce que c'est que cette fichue baraque ! Si je tenais son proprio ou son architecte, je lui tordrais bien le coup ! Hantée cette maison ?! Mon oeil ! C'est juste un petit farceur qui a fait des passages secrets pour pouvoir faire des blagues !

Esprit : Ça c'est ce que tu crois ! Ha! Ha! Ha!

Sophie se retourna en sursaut mais n'eut pas le temps d'éviter le coup...

Suite...