Hellen : Alors, tu avances dans l'écriture de tes chansons ? Marc : Non, je coince toujours sur le thème d'une de mes musiques. Hellen : Chante-la-moi. Marc : Si tu veux. Il se met à fredonner l'air. Hellen : C'est vraiment beau... Après un moment de silence :Marc : Dis, j'aimerais bien t'emmener dans un endroit que j'aime beaucoup, un de ces jours... C'est sur les rives du lac... Hellen : Je n'ai rien de prévu demain, si tu veux... |
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A l'intérieur, Joanne et Ludovic ont eu le temps de s'expliquer.Ludovic : Alors, tu comprends ? Joanne : Ça va, je suis rassurée. J'étais vraiment mal tu sais... Ludovic : J'imagine bien ! Pour me faire pardonner, j'aimerais t'inviter à danser !? Joanne (un sourire sur les lèvres) : D'accord ! Tu me dois bien ça ! |
Hellen : C'est vraiment joli ici... Marc : Oui, et c'est très calme ! Je viens souvent pour composer. Hellen : J'ai préparé quelques petits trucs à grignoter, ça te dis ? Marc : Avec plaisir ! Cette balade m'a ouvert l'appétit ! |
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Hellen sort les en-cas en fredonnant l'air de la veille.Marc : Mais c'est ma mélodie que tu chantes-là ! Hellen : Oui, je n'arrive pas à m'empêcher de la passer en boucle dans ma tête. Je l'aime beaucoup. |
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Ils passent l'après-midi allongés dans l'herbe, côte-à-côte, à discuter de tout et de rien, et même à rêvasser en admirant le paysage qui les entoure... |
Eddy : Ah ! Ma chère Cathy, quel bonheur de vous voir ! Il faut que je vous félicite pour votre travail ! Allez, entrez donc ! Cathy : Merci Eddy. C'est très gentil à vous de me complimenter, mais je sais pertinemment que vous allez ajouter quelques critiques constructives à votre éloge ! |
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Cathy s'est approchée du bureau pour voir les notes d'Eddy, pendant que celui-ci fermait la porte. Il se rapproche d'elle discrètement. Elle sent son souffle contre sa nuque. |
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Cathy (elle se retourne brusquement) : Eddy ?! Qu'est-ce que vous faites ? Eddy : Allez ma p'tite Cathy, j'ai bien compris votre message, ne faites pas l'innocente ! Cathy : Quel message ? De quoi parlez-vous ? Eddy : Je sais que l'histoire du livre nous concerne. J'ai toujours eu envie de toi, et maintenant que tu es divorcée, rien ne peut nous empêcher d'être ensemble ! Cathy : Mais vous êtes fou Eddy ! Je n'ai jamais rien supposé de tel, et je ne veux pas de vous ! Mais lâchez-moi ! |
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Eddy, bien plus fort qu'elle, la coinça sur le bureau et sa main se glissa sous sa jupe. Cathy cherchait désespérément sur le bureau un objet qui aurait pu lui servir, et trouva son manuscrit, relié dans un classeur d'archives. Elle l'attrapa et assomma Eddy de toutes ses forces. |
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Celui-ci bascula contre le mur en se tenant la tête et Cathy en profita pour s'enfuir.Eddy : Sale garce ! Tu me le paieras ! Aurélie ! Viens ici immédiatement ! | |
Eddy : J'ai quelques pulsions à assouvir, et 'faut bien que tu serves à quelque chose ! Que je ne te paye pas pour rien ! Aurélie :HUUMMM... !?... Monsieur Torent ! Je... Non, pas comme ça !... Non ! |
James : Cathy ? Mais qu'est-ce que...? Cathy se précipite dans ses bras et se met à pleurer. |
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Cathy est encore là lorsque le téléphone sonne.James : Suzanne ?!... Oui, bonjour... Ecout... Là non, je ne peux pas te parler... Ma fem... Mon ex-femme est là... Oui, oui, je sais !... Non, on verra ça plus tard... Elle a besoin de moi... Oui, c'est ça... Je te rappelle. |
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Suzanne : J'en étais sûre... mais je ne me laisserai pas faire !... |
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James retourne s'asseoir auprès de Cathy. Il la prend dans ses bras.James : Ça va mieux ? Cathy : Ça va aller... Tu sais, ce qui m'embête le plus, c'est que le manuscrit est resté chez lui, et je n'en ai pas de double. Soit il me le rend gentiment - ce qui m'étonnerai fort - soit... je ne sais pas comment je vais faire... James : Tu vas commencer par porter plainte contre lui, et ensuite on verra comment il réagit. Cathy : "On" ? James : Oui "on". Je ne vais pas te laisser seule alors que tu as besoin de moi. Même si tu ne veux plus de moi comme mari, je peux au moins être ton ami. Cathy : Merci James. |
"C'est la pleine lune cette nuit
Toute la ville est endormie
Moi je resterai éveillé
Mon coeur par trop déchiré
Lune,
Où est-ce que j'en suis ?
Lune,
Pourquoi s'est-elle enfuie ?
Lune,
Est-ce que j'ai eu tort ?
Non,
Je quitterai ce corps..."