Cathy s'est décidée à agir contre Eddy Torent, son éditeur, et se rend au Palais de JusticeCathy : Bonjour. Je voudrais porter plainte pour agression sexuelle. Femme policière : Bien. Venez avec moi, je vais enregistrer votre plainte. |
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Deux heures plus tard, Cathy, plus assurée que jamais, débarque dans le bureau d'Eddy.Aurélie : Mme O'Connells, vous n'aviez pas rendez-vous !!? Cathy : Laissez-moi passer, je veux voir Eddy. Aurélie : Vous ne pouvez pas, il est occupé pour l'instant. Cathy : Je vous dis de me laisser passer ! Elle écarte la secrétaire avec autorité et franchit la porte du bureau. Aurélie n'a pas le temps d'intervenir.Aurélie : Je n'ai rien pu faire, Monsieur. |
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Eddy : Laissez-nous. Aurélie se retire. Et bien Cathy, je ne pensais pas vous revoir de si tôt ! Peut-être avez-vous changé d'avis ? Cathy : Sûrement pas ! Je viens juste récupérer mon roman. Eddy : Votre roman ? Quel roman ? Cathy : Ne jouer pas à ça, Eddy. Vous risqueriez de perdre. Eddy : Je ne vois pas comment ! |
Cathy : J'ai déposé une plainte contre vous au commissariat. J'en reviens à l'instant même !
Eddy : ... Bien, je vous écoute.
Cathy : Je veux récupérer mon manuscrit.
Eddy : Qu'est-ce que j'y gagne ?
Cathy : Je retire ma plainte. Ce serait vraiment dommage pour vos affaires si votre réputation se trouvait salie.
Eddy : Vous êtes plus maligne que je ne l'aurais pensé. Très bien, vous avez gagné.
La professeur : Bien, je vais vous donner un travail un peu particulier pour voir si vous avez bien assimilé. Vous allez proposer un projet gouvernemental pour les prochaines élections. Vous serez deux : le futur Président et son 1er ministre. Je vous laisse former les équipes. Quelques instants plus tard...Qui n'a pas de partenaire ? |
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Hellen : Et bien, nous allons devoir travailler ensemble. Comment est-ce qu'on s'organise ? Camille : Je ne peux me libérer qu'à 17 heures demain, et la bibliothèque ferme à 18h30. Chez moi c'est pas possible. Hellen : Puisse qu'on a pas le choix, ce sera donc chez moi. Voilà l'adresse. Mais on est une famille nombreuse, on risque de ne pas être très tranquille. Camille : C'est mieux que rien ! |
Hellen : Eh! Jo! Où tu vas comme ça ? Joanne : Je vais rejoindre Ludo. Il va bientôt finir son entraînement, et il m'emmène au ciné. Après j'sais pas, on va p't-être manger quelque part... Hellen : Les parents vont encore être furieux. Tu sais que Papa vient ce soir ?! Joanne : Je préfère manger dehors que de me faire bassiner par des reproches : je digère mieux ! Hellen (riant) : Ok, Ça va, enfuis-toi et laisse-moi supporter seule les foudres ! |
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Joanne sort en souriant et est surprise en découvrant Camille derrière la porte, qui s'apprêtait à sonner. Elle la laisse entrer en jetant un regard interrogateur à sa soeur, demandant des explications dès son retour.Hellen : Entre et installe-toi, Camille. On est en principe tranquille pour 2 heures. J'ai déjà commencé en t'attendant. |
Cathy : Les filles, débarrassez vos papiers, il faut que je mette la table, James va bientôt arriver. Camille, tu peux rester manger avec nous si tu veux. Camille : Non, non !! Je ne veux pas vous déranger !! Je... je vais prendre mes affaires et y aller. Hellen : Attends ! Si tu n'as rien de prévu ce soir, autant que tu restes qu'on puisse finir le boulot après manger. Sinon, il faudra qu'on s'arrange pour retrouver un moment de libre pour se voir ! Camille : Bien, si ça ne dérange pas... Cathy : Mais non, pas du tout ! |
James : Alors, comment s'est passée ton entrevue avec ton éditeur ? Cathy : Eddy m'a rendu mon manuscrit, c'est tout ce qui compte. Je suis allée retirer ma plainte aujourd'hui. Il n'y aura pas de suite pour lui, mais elle reste inscrite dans les fichiers de la police. James : Et qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Cathy : J'ai plus qu'à trouver un autre éditeur pour mon livre ! |
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Cathy : Merci James. Sans toi, je n'aurais jamais eu le courage de faire ça. James : Je suis heureux de pouvoir t'être encore utile... |