Saison 2
|
|
Résumé : Hellen a demandé à sa mère s'ils pouvaient héberger Camille qu'elle a trouvée inconsciente et seule chez elle. Le médecin de Cathy lui a annoncé qu'elle était peut-être enceinte. Marc et Hellen se sont mis d'accord pour aller voir la maison de disque et parier le tout pour le tout. |
|
Les filles se sont levées de bonne heure pour pouvoir s'attaquer à leurs révisions. Après un bon petit-déjeuner, Hellen fait la vaisselle. |
|
Hellen : J'espère que tu es en forme Camille, parce qu'on se met tout de suite au travail ! Camille : A vos ordres, Chef ! Hellen : Ah ça, tu vas en baver ! Surtout pour les derniers cours que tu as loupés. En plus, on avait fait plein de cas pratiques. Tu vas t'amuser à tout récupérer ! Camille : C'est bon, je me suis préparée psychologiquement ! J'aurais quand même droit à des petites pauses détentes ? Hellen : Bien sûr ! Je ne suis pas un monstre ! |
|
Elles travaillèrent ainsi toute la matinée, s'accordant une petite pause toutes les deux heures. Le mal de crâne pointait son nez quand William rentra de ses premières épreuves du bac. |
|
William : Salut les filles ! Ca bosse dur ? Hellen : Alors Will ? Ces épreuves ? William : Physique-chimie : les doigts dans le nez ! Cette aprèm, psycho, ça risque d'être plus coriace, mais au moins j'ai rien à réviser pendant l'heure du repas ! Hellen : Maman est en train de le préparer. Tu restes avec nous ? On s'arrête là nous, on n'en peut plus ! Hellen s'absente pour soulager sa vessie. |
|
William : Comment tu te sens ? Camille : Je crois que mes fonctions cérébrales se remettent en place. J'ai réussi à suivre ce matin. Mais ça va, les révisions m'empêchent de penser à quoi que ce soit d'autre. William : Avec Hellen à côté de toi, c'est plus facile pour rester concentré ! Moi, j'avais pas mal "d'absences"... Camille : Je pensais à Bertrand, ça serait bien d'aller le voir... William : Je ne crois pas que ce soit une très bonne idée... Attendons au moins la fin des exams. |
|
Cathy travaille sur un nouveau roman. Elle y met beaucoup d'elle-même, elle s'en sert comme exutoire pour soulager sa peine. |
|
Cathy : "Anne se sentait très seule. La pluie battait par rafales les vitres sales de la cabane en bois et le vent s'infiltrait par les moindres interstices, lui donnant des frissons à chaque bourrasque. Installée devant la cheminée dans laquelle brûlait un bon feu revigorant, Anne réfléchissait à sa vie." Mon dieu, c'est pas très folichon tout ça ! Je vais déprimer rien qu'en écrivant ce livre ! |
|
Cathy : Si je pouvais rester concentrée plus de cinq minutes !... Ce n'est pas possible, je ne peux pas être enceinte ! Pas à mon âge ! Que diraient les enfants ? Et James ? C'est lui le père de mes enfants, et de celui-là aussi ? Sam... si c'est toi le père, voudras-tu de ce bébé ? Alors que tu démarres ta carrière ? Voudras-tu encore de moi ?... Oh ! Il faut que j'arrête de me prendre la tête ! Je serais fixée la semaine prochaine. Un peu de patience ma fille ! Et remets-toi à ce foutu bouquin à la noix !! |
|
Révisions, examens, écriture de romans et pauses détentes s'enchaînent. Aujourd'hui, pour Hellen, il y a permission de sortie : direction la maison de disque ! |
|
Hellen : Maman, je te confie Camille aujourd'hui, je dois aller à Terossa avec Marc. Elle a son programme de révision, mais 'faudrait jeter un oeil de temps à autre voir si elle ne s'endort pas sur ses cas pratiques ! Cathy : OK ma puce. Je tâcherai de te remplacer dans ton rôle de garde chiourme ! Hellen : Ca c'est pas très gentil maman ! (rires) Allez, à tout à l'heure ! Cathy : C'est ça, file ! |
|
Comme la dernière fois, elle retrouve Marc devant chez lui pour faire la route jusqu'à Terossa. |
|
Hellen : Salut Marc, ça va ? Marc : Bien et toi ? T'as réussi à joindre M. Hepburn ? Hellen : Oui, il m'a dit de passer quand je voulais. Par contre, il ne sait pas que tu viens. Je pense que ce sera mieux qu'on le travaille au "corps à corps" ! Déjà, il ne pourra pas refuser de me voir. Marc : C'est parfait. Alors on est partis ? Hellen : On est partis ! |
|
Le trajet se passe sans problème. Lorsqu'ils arrivent enfin à l'agence, Hellen s'approche d'un pas sûr de la secrétaire, suivie de Marc. |
|
Hellen : Bonjour, je voudrais voir M. Hepburn, de la part d'Hellen O'Connells. La secrétaire : Oui, une petite minute. Asseyez-vous... M. Hepburn ? Une Hellen O'Connells pour vous dans la salle d'attente... Bien... Il va vous recevoir dès qu'il termine sont rendez-vous. Hellen : Merci. Dix minutes plus tard, M. Hepburn les fait entrer dans son bureau.Hellen : M. Hepburn, bonjour ! M. Hepburn : Ah ! Hellen ! C'est un plaisir... Je vois que vous n'êtes pas venue seule ?... |
|
Marc : En effet, M. Hepburn. Hellen m'a parlé de votre appel et nous nous sommes mis d'accord entre nous. Hellen : Je ne suis pas chanteuse, M. Hepburn. Par contre, Marc, lui, est un merveilleux auteur-compositeur-interprète. Il a déjà eu beaucoup de succès en concert et un article élogieux est même paru sur lui dans le magazine "The best Music". C'est lui qu'il vous faut ! Moi, je ne suis qu'un "accessoire". |
|
Marc : Puisque vous voulez d'Hellen, voici ce que nous vous proposons : Hellen et moi formerons un groupe que vous lancerez. Hellen sera l'emblême mais je serai le leader. M. Hepburn : Et si cela ne m'intéresse pas ? Hellen : Alors vous ne m'aurez pas et Marc et moi chercherons une nouvelle maison de disque. M. Hepburn : Je vois que vous êtes tenaces et ambitieux. Ca me plaît. Mais ce n'est pas moi qui prends la décision finale, vous le savez. Comme pour la dernière fois, je vous contacterai pour une première proposition de contrat. Sans nouvelles de moi, vous pourrez commencer à chercher ailleurs ! Sur ce, j'ai à faire. |
|
Un soir, William découvre Camille qui pleure au fond du jardin. Inquiet pour son amie, il la rejoint. |
|
William : Hé, Camille ?! Qu'est-ce que tu as ? Camille : Je vais pas tenir Will !... Snif !... J'en peux plus... de toute cette pression... Et nana, je ne sais même pas s'il est revenu à la maison, ça répond pas ! Je vais jamais y arriver Will !... Snif ! William : Arrête ! Je sais que tu peux tenir ! Tu as déjà supporté bien plus ! Alors ce ne sont pas de petits examens de rien du tout qui vont te faire peur. Va te reposer, ça ira mieux après. C'est juste un coup de blues. |
|
Camille suit les conseils de William, et retourne dans la maison pour se reposer. William est furieux de voir son amie dans cet état. Il s'en va prendre le bus qui ne va pas tarder à arriver, pour aller jusque chez Bertrand... |
|
William : Bonjour Madame. Et ce que je peux voir Bertrand s'il vous plaît ? La mère de Bertrand : Oui, bien sûr, entrez. Il est dans sa chambre, je vous accompagne ? William : Merci, je connais le chemin, je suis déjà venu plusieurs fois. Je suis William O'Connells. La mère de Bertrand : Ah oui, Bertrand m'a parlé de vous. Et bien, je vous laisse le rejoindre. |
|
William, rempli de fureur contenue, entre brusquement dans la chambre de Bertrand. |
|
William : TOUT EST DE TA FAUTE !! Camille est complètement détruite à cause de toi ! Bertrand : Qu'est-ce que tu racontes ? William : Camille était la fille la plus forte que j'ai jamais connue! Et maintenant, je ne la reconnais plus. Tout ça parce que tu lui as refilée ta merde !!! Bertrand : Si elle en a pris, c'est qu'elle le voulait bien ! Et grâce à moi, elle avait retrouvé le sourire, et toi aussi d'ailleurs. Alors arrête de m'accuser ! Vous êtes seuls responsables de vos actes ! |
|
William : Mais si tu ne nous avais rien proposé ! Bertrand : Et bien je me porte très bien ainsi. C'est pas d'ma faute si vous n'assumez pas ! William : Rrrr !! Si tu n'étais pas en fauteuil roulant, je te casserais la gueule ! Bertrand : Et bien vas-y, ne te gène pas ! Je suis capable de me défendre !! William se retient malgré ses pulsions et sort de la chambre.Bertrand : Sale lâche ! WILL, TU N'ES QU'UN LACHE !!!... Et moi je déteste ce fauteuil de merde !! JE TE HAIS !!! |
|
La suite au prochain épisode... |